Par Justin Vézina La crise de la deuxième saison est un concept bien documenté parmi les athlètes de haut niveau. Cette difficulté à continuer à progresser ou tout simplement à maintenir le même rythme que l’année rookie. Alors qu’il en est à sa deuxième campagne professionnelle, William Trudeau n’a eu d’autre choix que de faire face à ce rite de passage et de tenter de conjurer la malédiction. Après un camp de recrue réussi, le début de saison a été plus difficile pour le défenseur de 21 ans. « Je pensais qu’il avait démarré lentement ici à Laval, mais je pense qu’il a retrouvé ses marques. Il joue beaucoup mieux. Il gagne beaucoup plus de batailles le long des bandes et il se lance davantage en attaque», a noté l’entraîneur-chef du Rocket, Jean-François Houle. Mais voilà. Comme l’a mentionné le pilote du club lavallois, Trudeau a non seulement retrouvé ses touches de rondelle, mais est redevenu l’un des piliers de la défense du Rocket. Sa mobilité et sa capacité à lire le jeu ont fait de lui un membre indispensable de l’équipe défensive. « J’ai appris ce que disait le monde. Souvent, la deuxième saison est plus difficile, mais je pense que dans mon cas, elle a été tout simplement bénéfique. J’ai beaucoup appris sur moi-même, surtout mentalement », a philosophé Trudeau.
Accord conclu : Un énorme pas en avant alors que le joueur de 27 ans s’entend sur un accord énorme avec le Rocket de Laval
